La réputation élogieuse de Zürich en matière de cadre de vie n’est plus à faire !
Mais au-delà des études statistiques, il est facile de se s’en rendre compte en allant vérifier l’affirmation suivante : il est clamé par les autorités locales que tout habitant réside à moins de 15’ d’un espace vert. Un vrai, pas un square avec trois jeux d’enfants ; ça, de nombreux quartiers en ont au fond de chaque parcelle, avec un jardin partagé…
En plus des parcs publics et des forêts urbaines, un espace vert du troisième type existe à Zurich. Il s’agit de zones agricoles préservés de l’urbanisation, grâce à une politique de protection foncière qui offre des espaces de transition, ou plutôt de respiration, entre zones bâties et bois péri-urbains. Les habitants riverains ou du centre-ville peuvent aisément amener leurs enfants à vélo à la découverte de… bien sympathiques sons de cloches helvétiques !
700 vaches paissent aux abords de la métropole financière suisse et leur lait (bio, forcément bio) vaut de l’or pour les citadins en mal d’authenticité, auprès des néo-ruraux des lotissements riverains qui jouxtent ces prés… préservés.
Encore plus fort, la vente se fait sous forme d’un… distributeur automatique de lait frais comme celui de la ferme de Gfellergut, à deux pas de la gare RER de Stettbach. Pour vous faire une idée, il faut vous imaginer à proximité de La Défense, et tomber sur une laiterie en sortant de la gare de Carrières-sous-Poissy : au lieu de servir de réservoir à une extension de l’urbanisation, la plaine de Montesson (Yvelines) verrait sa vocation agricole préservée et valorisée, aux portes de la cité (et des cités). Belle idée mais ici réalité de la fameuse agriculture de proximité, engloutie en France sous des zones (de futures friches) commerciales.
Publicité pas clandestine : cette semaine, promotion (ici, on dit « action ») sur les « cubis » de jus de pomme bio et les sacs de pomme de terre, également disponibles en distributeur. A pièces et en CHF* uniquement. Pour les appareils à carte et acceptant les euros, ce sera la next gen ! (*= francs suisses)
Mais au-delà des études statistiques, il est facile de se s’en rendre compte en allant vérifier l’affirmation suivante : il est clamé par les autorités locales que tout habitant réside à moins de 15’ d’un espace vert. Un vrai, pas un square avec trois jeux d’enfants ; ça, de nombreux quartiers en ont au fond de chaque parcelle, avec un jardin partagé…
En plus des parcs publics et des forêts urbaines, un espace vert du troisième type existe à Zurich. Il s’agit de zones agricoles préservés de l’urbanisation, grâce à une politique de protection foncière qui offre des espaces de transition, ou plutôt de respiration, entre zones bâties et bois péri-urbains. Les habitants riverains ou du centre-ville peuvent aisément amener leurs enfants à vélo à la découverte de… bien sympathiques sons de cloches helvétiques !
700 vaches paissent aux abords de la métropole financière suisse et leur lait (bio, forcément bio) vaut de l’or pour les citadins en mal d’authenticité, auprès des néo-ruraux des lotissements riverains qui jouxtent ces prés… préservés.
Encore plus fort, la vente se fait sous forme d’un… distributeur automatique de lait frais comme celui de la ferme de Gfellergut, à deux pas de la gare RER de Stettbach. Pour vous faire une idée, il faut vous imaginer à proximité de La Défense, et tomber sur une laiterie en sortant de la gare de Carrières-sous-Poissy : au lieu de servir de réservoir à une extension de l’urbanisation, la plaine de Montesson (Yvelines) verrait sa vocation agricole préservée et valorisée, aux portes de la cité (et des cités). Belle idée mais ici réalité de la fameuse agriculture de proximité, engloutie en France sous des zones (de futures friches) commerciales.
Publicité pas clandestine : cette semaine, promotion (ici, on dit « action ») sur les « cubis » de jus de pomme bio et les sacs de pomme de terre, également disponibles en distributeur. A pièces et en CHF* uniquement. Pour les appareils à carte et acceptant les euros, ce sera la next gen ! (*= francs suisses)
Mais non Didier, mais non!
RépondreSupprimerLa Gaule essaye de progresser...
Il suffit de tourner tes roues de RER dans une autre direction. Celle de la Seine et Marne que je scrute à longueur de journée (morne plaine....).
Le San de Sénart, mon très cher San (à moins que ce soit l'inverse et que ce soit moi qui lui soit cher, salaire quand tu nous tiens...) essaye de promouvoir le maintien d'une agriculture en milieu urbanisé malgré les pressions des promoteurs....
L'étang du follet, réserve de biodiversité maintenue, liaisons douces au travers de nos forêts...
Allez, on y croit encore!
Et le gruyère suisse?
Et malheureusement l'émotion de la catastrophe d'un bus transportant des enfants?
Amicalement
Tant mieux si l'on trouve de bons exemples du côté de Sénart dans ce sens car ce qui est frappant dans le "plateau" du nord de la Suisse qui est une zone très urbanisée, c'est l'absence de ces cyclistes qui se sentent obligés de transporter leur vélo sur la galerie de leur voiture pour aller faire un tour dans la verdure...
RépondreSupprimerIci, on part du centre-ville et on rejoint (relativement, il ne faut pas non plus exagérer un portrait idyllique) facilement les zones de loisirs au sein d'emprises agricoles où les chemins ne sont pas fermés par des barbelés mais bien souvent asphaltés.
Il faut dire que la Suisse semble avoir aussi la chance d'échapper à la plaie des amoureux de la nature juchés sur des quads...